Ferrière-La-Grande : les engins quitteront l'ancienne Friche Miroux à la fin du mois

20 juillet 2017 à 9h21 par Delphine Hernu

CANAL FM

A Ferrière-la-Grande, les engins ont rasé l’ancienne friche Miroux. C’est un terrain de 1.6 hectare qui est ainsi libéré, « un nouveau poumon vert en centre-ville », selon les termes de Michel Duveaux, Vice-Président en charge de l’environnement et de l’écologie à la Communauté d’Agglomération Maubeuge Val de Sambre. Il a fallu dépolluer, purger de ses métaux lourds (PCB, hydrodrocarbures) ce site industriel implanté sur une zone de recharge de la nappe phréatique d’eau potable.

L’ancienne friche Miroux est traversée par le ruisseau des Besaces qui se jette dans la Solre, qui coulait sous l’usine et qui a été rouvert sur les parties latérales de l’immense parcelle, là où certains murs canalisant le ruisseau, menacés de s’effondrer. Ils ont été démolis ou consolidés « pour éviter l’ennoiement de Ferrière parce que toutes les eaux de pluie de Ferrière passent par ce site », explique Mathieu Flamme, Chef du service Ressources Environnementales à la Communauté d’Agglomération Maubeuge Val de Sambre. Objectif : créer une zone d’expansion des crues d’ici 2 à 3 ans pour permettre au ruisseau de s’étaler de façon naturelle, en cas de crue et ainsi éviter les inondations en centre-ville de Ferrière-la-Grande.

En attendant l’autorisation de l’étude hydraulique et la stabilisation des terres, les engins quitteront le chantier le 31 juillet. En septembre, le site sera enherbé et dans quelque temps, si tout va bien, un cheminement se profilera et permettra aux piétons de passer de la rue Jean Jaurès à la rue des écoles, loin de la route départementale qu’ils doivent longer aujourd’hui. Il leur suffira de traverser un site verdoyant où la biodiversité aura retrouvé ses droits.

Coût des travaux de requalification de la friche Miroux : près d’1.7 million d’euros.

Ecoutez l’interview de Michel Duveaux, Vice-Président en charge de l’environnement et de l’écologie à la Communauté d’Agglomération Maubeuge Val de Sambre et de Mathieu Flamme, Chef du services Ressources Environnementales à la CAMVS :

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