Amiante et budget, les inquiétudes de l'ALDEVA à Leval
Publié : 21 novembre 2024 à 17h37 par Delphine Hernu
L’ALDEVA à Leval défend les victimes de l’amiante et de maladies professionnelles. En 17 ans d’activité, ce sont plus de 200 dossiers traités et autant de salariés ou d’anciens salariés qui ont obtenu une reconnaissance, une indemnisation spécifique ou une pré-retraite Amiante.
Aux dangers de l’amiante sur l’homme, sont venus s’ajouter les dangers de l’amiante sur l’environnement, sur la qualité de l’air et de l’eau. Ce qui inquiète l’ALDEVA, ce sont les dépôts sauvages et les enfouissements d’amiante. Jean-Pierre Decuyper, président de l’ALDEVA à Leval, comme la Coordination des Associations des Victimes de l’Amiante et des Maladies Professionnelles à l’échelle nationale, demande au gouvernement, la création d’un Pôle public d’éradication des déchets amiantés, plan d’investissement financier conséquent à l’appui.
Pour eux, il existe des solutions comme les fours de vitrification, chauffés à l’aide de la torche à plasma, un procédé qui rend l’amiante inerte et recyclable. Il existe trois usines spécialisées en France aujourd’hui, il faudrait, selon Jean-Pierre Decuyper, les multiplier.
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« Il y a urgence » selon Jean-Pierre Decuyper, avec un chiffre, celui de l’Institut de Veille Sanitaire qui annonce 100 000 décès d’ici 2050, suite à l’inhalation de poussières d’amiante.
Autre préoccupation de l’ALDEVA sambrienne, son budget. L’association emploie deux salariées à temps partiel pour le traitement des dossiers de victimes de l’amiante en Sambre Avesnois. Pour assurer cette mission, elle bénéficie d’une aide financière de l’Agglomération Maubeuge Val de Sambre et du Département du Nord. L’ALDEVA de Leval a rencontré des représentants de la région Hauts-de-France pour formuler une demande de subvention, c’était en juin et toujours aucun retour, regrette Jean-Pierre Decuyper. L’ALDEVA craint ne pas pouvoir boucler son budget 2024.
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