Fourmies / Maubeuge : de nouvelles opérations « place nette »

28 mars 2024 à 11h29 par Paul Schuler

Une opération « multi-services » a été menée lundi matin sur le marché de Maubeuge, par la police nationale, la douane, la police aux frontières, la direction régionale de l’économie et des solidarités, l’union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales. D’après nos confrères de La Sambre, 29 étals ont ainsi été contrôlés, 126 contrefaçons ont été découvertes, plus 2 cas de travail dissimulé.


Une seconde opération « place nette » à Fourmies


Ce mercredi, plus de 30 gendarmes ont à nouveau été mobilisés à Fourmies, dans le cadre d’une seconde opération « place nette ». Les forces de l’ordre se sont déployées dans tous les quartiers de la ville. Ils ont fouillé en particulier plusieurs immeubles des quartiers de la Marlière, de l’Espérance et de Trieux, à la recherche de produits stupéfiants et de dealers potentiels.


On rappelle que ces opérations « place nette » visent en priorité à démanteler les réseaux de drogue, à empêcher les trafiquants de se réimplanter et à donner un coup d’arrêt durable aux trafics. Ces opération mobilisent de très nombreux services d’Etat et vont se poursuivre durant plusieurs semaines. Le bilan de l’opération qui a été menée à Fourmies ce mercredi nous sera communiqué prochainement.


Le mardi 20 février dernier, plus de 100 gendarmes avaient déjà été mobilisés à Fourmies, dans le cadre de cette opération judiciaire. Sept individus avaient été interpellés. Des produits stupéfiants, des véhicules, des armes de catégorie C, des produits de luxe et des sommes d’argent liquide avaient notamment été saisis.


Les 7 individus arrêtés avaient condamnés à des peines allant de 8 mois de prison avec sursis, jusqu’à 30 mois (dont 18 avec sursis) pour celui qui était considéré comme la « tête de réseau ». Fait notable à préciser : ils avaient tous quasiment un casier judiciaire vierge. Âgées entre 20 et 43 ans, ces fourmisiens s’étaient lancés dans ce trafic pour arrondir leurs fins de mois ou pour assouvir leur envie de posséder des vêtements de luxe et autres grosses berlines.


Quant à la gendarme-adjointe qui avait aidé son petit-ami dealer, en lui communiquant des informations sur les contrôles opérés par ses collègues, elle avait été condamnée à 12 mois de prison avec sursis. Elle est suspendue de ses fonctions, avec l’interdiction de porter l’uniforme pendant 5 ans !


 Photo : Philippe Lussiez