Des projets et de nouveaux services pour les 100 ans de Traits d’Union à Trélon / Féron

9 mai 2022 à 15h54 par La rédaction

Spécialisée dans la protection de l’enfance et l’accompagnement des personnes en situation d’handicap, cette structure est le 1er employeur du sud-Avesnois, avec un peu plus de 600 salariés, dont 180 collaborateurs en situation de handicap.


Outre la construction d'une nouvelle fromagerie et la création de nouvelles places pour héberger des adultes handicapés, le théâtre du château de la Huda sera bientôt rénové et de nouvelles équipes mobiles d’appui médico-social ont été recrutés sur Aulnoye, Maubeuge, Jeumont et à Le Quesnoy, pour encourager la scolarisation des enfants en situation d’handicap.


Par ailleurs, dans le cadre du rapatriement en France des personnes en situation de handicap, parties dans des structures Belges, Traits d’Union travaille sur un projet de création d’une nouvelle structure d’accueil d’adultes souffrant de troubles autistiques.


>> Brice Amand, le directeur général de l’association Traits d’Union à Trélon, nous en dit plus :




Une nouvelle fromagerie pour la ferme du Pont-de-Sains à Féron


Le seul et unique fabriquant de Maroilles bio se trouve aujourd’hui à l’étroit dans ses locaux actuels. En lieu et place de l’ancienne étable du château de Talleyrand, c’est donc une nouvelle fromagerie de 1200m2 est sortie de terre, pour une livraison attendue pour cet été. En plus des ateliers de production et d'affinage, on y trouvera sur place un couloir de visite pour les touristes et un atelier de fabrication de flamiches.


L’objectif sera produire chaque année jusqu’à 44 tonnes de Maroilles, contre 32 aujourd’hui. Les 12 tonnes de maroilles supplémentaires seront pasteurisées pour répondre aux besoins de la restauration collective. Le montant total du projet de rénovation/construction de la ferme du Pont-de-Sains s’élève à 3,5 millions d’euros (avec 1 million d’euros de subventions).


La ferme du Pont de Sains prévoit de dépasser la barre annuelle des 100 000 flamiches fabriquées sur place, contre en moyenne 80 000 aujourd’hui. Cette nouvelle fromagerie comptera une quarantaine de salariés, dont 35 en situation de handicap. Brice Amand :