La Capelle : l’interpellation par le GIGN de l’homme armé qui s’était retranché dans son appartement de la cité Gay-Lussac

8 septembre 2022 à 13h35 par La rédaction

 Maj 16h45 : Notre témoin de l’info présent sur place nous a indiqué qu’il n’était pas encore 16h lorsque l’homme, qui s’était retranché chez lui, a été sorti par le GIGN, « en douceur et visiblement sans violence ». L’homme n’a pas été blessé. Seule une détonation a été entendue par le voisinage, lorsque le GIGN a forcé la porte d’entrée de l’appartement. L’individu a aussitôt été placé en garde à vue. Les raisons de ce « coup de folie » n’ont pas encore été dévoilées.


L’alerte avait été donnée ce mercredi soir, vers 20h par la femme du retranché, qui n’avait pas pu rentrer chez elle, son mari lui interdisant de franchir la porte du domicile conjugal. D’après des témoins et un membre du conseil municipal, l’homme, potentiellement armé, s'était retranché chez lui, un logement situé au rez-de-chaussée d'un immeuble de la cité Gay-Lussac, à proximité de la rue du Bois la dame. Ses voisins avaient été évacués par mesure de précaution et d’autres locataires de l’immeuble étaient restés chez eux, avec interdiction de sortir. Le forcené aurait brandi un fusil selon le témoignage d'un élu local, mais cette information n’a pas encore été confirmée par les autorités. 


Dès hier soir, un périmètre de sécurité avait été instauré. Les gendarmes et les pompiers avaient alors quadrillé le HLM toute la nuit. Après plusieurs heures de négociation, qui n’avaient rien donné, c'est vers 11h ce matin qu'une dizaine de véhicules du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (le GIGN) sont arrivés de Paris pour prendre le relais des militaires locaux. Pendant plusieurs heures, ils ont alors tenté de convaincre le forcené à se rendre, mais l'homme s'était muré dans le silence et plus aucun contact n'avait pu être établi avec ce Capellois, aux antécédents psychiatriques avérés, jusqu'à 15h45, heure à laquelle le GIGN a décidé de passer à l'action.


Par Paul Schuler / Photo de Pierre, notre témoin de l'info