La lutte contre la désertification médicale dans le sud-Avesnois

24 mai 2022 à 17h05 par La rédaction

La semaine dernière, 48 professionnels de santé du sud-Avesnois (dont 7 médecins généralistes), ont accepté de se regrouper et de travailler ensemble au sein de la nouvelle communauté territoriale de santé du sud-Avesnois, dont l’objectif est d’explorer toutes les pistes pour faire en sorte que plus un seul patient du sud-Avesnois ne se retrouve sans médecin ou dans l’impossibilité de se soigner.


Cette nouvelle collaboration entre médecine de ville et l’hôpital de Fourmies se concrétisera, par exemple, dans les prochains mois, par l’intervention de deux dentistes de l’hôpital de Fourmies, à la maison de santé de Fourmies. Un meilleur accès aux téléconsultations médicales et faciliter l’installation de nouveaux professionnels de santé sont aussi les deux principales priorités de cette nouvelle structure, présidée par le Docteur, Yves Dubuissez.


Des maisons de santé au service du territoire 


A ce jour, les maisons de santé d’Anor, Fourmies et de Trélon affichent un taux de remplissage de 86 % ! Ces cabinets sont occupés par divers professionnels de santé, des infirmières, des kinés, mais aussi trois médecins et quatre médecins-assistants. Ces derniers sont des anciens internes, qui ont toutes les compétences nécessaires pour exercer.


Pour Jean-Luc-Pérat, le maire d’Anor, qui fut à l’origine de la création des 3 maisons de santé, les objectifs du départ sont aujourd’hui atteints, mais avec les départs en retraite de 2 autres médecins généralistes sur Fourmies, dans les 5 prochaines années, le vice-président du sud-Avesnois en charge de la santé, estime que son travail n’est pas encore terminé et qu’il faut explorer toutes les pistes pour que les patients ne se retrouvent pas sans médecin...


>>> Jean-Luc Pérat, le maire d’Anor et 1er vice-Président du sud-Avesnois :



Par Paul Schuler