Trélon : des projets à concrétiser

Pour financer son réseau urbain de chaleur à bois déchiqueté, la rénovation urbaine des blocs de l’espérance, les études sur la requalification de l’atelier-musée du verre ou la création de voiries pour le futur béguinage du chemin vert, Thierry Reghem, le maire de Trélon et vice-président du sud-Avesnois compte notamment sur les aides de l’état, du département et de la région, sur les fonds européens et sur la vente à 600 000 € du château des Carmes, une belle bâtisse de 2000 m2, édifiée au 18ème siècle. 

>>> Thierry Reghem, le maire de Trélon et vice-Président du sud-Avesnois :

Des projets immobiliers

Alors que les premières maisons de la nouvelle caserne de gendarmerie sont en train de sortie de terre, en sortie de Trélon, direction Chimay, il ne restera bientôt plus rien des 3 blocs de l’Espérance, actuellement en cours de démolition. En lieu et place de ces 60 logements, « L’Avesnoise » va donc y construire 24 pavillons individuels, avec jardins et garage, dont 4 maisons qui seront proposées en location-accession à la propriété.

Ce bailleur social va également lancer dans un an la construction d’un béguinage de 24 maisons semi-individuelles, dans le prolongement de l’EHPAD du Chemin vert. Ce seront des types 3 à loyers modérés.

>>> Thierry Reghem, le maire de Trélon et vice-Président du sud-Avesnois :

Le 5ème réseau de chaleur du sud-Avesnois

Après Wallers, Anor, Fourmies et Ohain, c’est donc la 5ème commune sur les 12 du sud-Avesnois, à se lancer dans ce type de projet, Glageon ayant mis en standby le sien. Plus d’1 200 000 € seront ainsi investis par la mairie pour pouvoir chauffer 7 bâtiments communaux, dont des écoles, la micro-crèche ou la médiathèque, à l’exception de l’église, de la salle des fêtes ou de la salle de sports, cette dernière étant trop éloignée du centre-bourg.

L’objectif de Thierry Reghem est « de pouvoir économiser chaque année 50 000 € sur les factures de chauffage », tout en aidant les agriculteurs et propriétaires de haies, qui pourront ainsi se faire un revenu complémentaire. Ce dispositif permet aussi de participer à la préservation du bocage et à la lutte contre l’érosion du sol. Bref, tout le monde sera gagnant puisque les 50 000 € économisés serviront à financer des projets portés par les habitants, en attendant une évolution de la loi pour que ces derniers puissent se raccorder à ce réseau de chaleur.

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