Une RN54 complète d'ici 2030 ? Les élus belges et français optimistes

Le retour au cœur de l’actualité du dossier de la RN54 entre Erquelinnes et Charleroi côté Belgique. En présence de nombreux élus du Val de Sambre et deux ministres belges, Adrien Dolimont ministre président de la Wallonie et François Desquesnes ministre des travaux public belge, l’Arlésienne que représentait ce dossier a été relancé.

La recomposition du gouvernement belge cet été a rebattu les cartes dans ce dossier. 14 kilomètres pourraient être créés pour rejoindre Charleroi et ainsi permettre aux habitants du Val de Sambre d’avoir un tronçon plus direct. Surtout, cette réalisation pourrait intervenir à la suite des différents réseaux routiers imaginés côté français, dont le Contournement Nord de Maubeuge et la RN2. Un désenclavement transfrontalier qui pourrait à terme, être bénéfique pour tout le monde, selon les élus présents hier soir à la Maison Communale d’Erquelinnes.

Le projet pourrait s’étaler sur trois phases, dont deux déjà bien avancés. Le coût est estimé à 42 millions d’euros, soit 3 millions le kilomètre. Les autorités belges vont désormais avancer : 350 propriétés agricoles sont concernées par le tracé.

14 kilomètres qui pourraient voir le jour en 2030. L’optimisme était de rigueur chez les élus.

Alain et Annick avaient créé une pétition cet été pour relancer le dossier : ils avaient obtenu plus de 6 000 signatures.

Désenclaver sa commune et les autres alentours : voilà le souhait du Bourgmestre d’Erquelinnes David Lavaux.

Arrivés en responsabilité cet été, les ministres belges Adrien Dolimont et François Desquesnes sont déterminés.

Nicolas Leblanc, conseiller départemental et vice-président à l’agglomération en charge du dossier, a été entendu par les autorités belges, lui qui réclamait que ce dossier voit le jour.

Le maire de Maubeuge Arnaud Decagny est satisfait de voir que le bon sens, l’a emporté.