"SAMBRE", une mise en lumière des problèmes rencontrées par les victimes pendant plus de 30 ans ?

"Notre souhait c'est que cette série soit vue danss les écoles de police, de magistrature.... Que de tels dis fonctionnements n'arrivent plus jamais". Première réaction à la série du collectif "Ensemble pour la vérité" qui a s'est longtemps battu dans le cadre du procès du Violeur de la Sambre Dino Scala. 

La série "Sambre", largement inspirée de ce fait divers, a largement conquis le grand public : 3,6 millions de téléspectateurs pour les deux premiers épisodes, et plus d'un million de vues sur la plateforme de France Télévision, un record ! 

La série « Sambre » peut-elle justement devenir une référence pour montrer tout ce qu’il ne faut pas faire dans les traitements des dossiers de viols ou d’agressions sexuelles ? Durant les six épisodes, dont deux diffusés ce soir sur France 2, on y découvre le vrai parcours du combattant des victimes face à leur agresseur mais aussi face aux institutions qui n’avaient pas, pendant 30 ans, pris en charge les victimes comme il se doit.

Pour les victimes d’ailleurs, cette série est loin d’être malsaine. Elle permet de mettre en lumière les problèmes administratifs, de terrains, et de dépoussiérer ces moments où la victime s’est retrouvée seule face à son agression.

Des victimes qui n’ont pas été entendues, prises au sérieux.

<<< Valérie, victime du Violeur de la Sambre, était présente à l'avant-première de Lille il y a une dizaine de jours :

<<< Le réalisateur Jean-Xavier de Lestrade, explique comment il a abordé cette série largement tournée dans les environs de Valenciennes :