Fourmies : la centre socio-culturel obligé de se serrer la ceinture

Comme de nombreuses autres structures sociales, les dirigeants du CSC ont été contraints en début d’année de demander des aides exceptionnelles ou des avances de subventions pour pouvoir payer les salaires, les charges et les factures de gaz ou d’électricité, dont certaines ont approché cet hiver à Fourmies les 5000 € par mois.

Pour ne pas plonger les finances dans le rouge, les dirigeants du CSC ont été obligés de renoncer à certaines actions ou à faire preuve d’imagination pour proposer des activités aux coûts abordables.

Comme tous les autres centres sociaux, les difficultés financières du CSC fourmisien s’expliquent également par une revalorisation générale de tous les salaires, que Samuel Helbecque, le président du CSC, trouve justifiée, mais qui n’est pas forcément compensée par les collectivités et structures partenaires, même si la CAF a fait cette année un effort non négligeable.

Ces questions financières ont été abordées ce samedi matin lors de l’assemblée générale. Le bâtiment a toujours été bien entretenu, mais c’est une passoire thermique. La mairie de Fourmies s’est engagée à changer les portes d’entrée et quelques menuiseries (double vitrage), en attendant de pouvoir raccorder le CSC au deuxième réseau urbain de chaleur biomasse.

Soucieux de mieux communiquer, le président de l’association « les centres socioculturels du Sud Avesnois », qui regroupe le CSC de Fourmies et celui de la Fagne, a profité de son AG pour présenter le nouveau site Internet, regroupant toutes les activités des 2 structures qui rayonnent désormais sur les 12 communes du sud-Avesnois : www.csc-sudavesnois.org

 >>> Samuel Helbecque, le président du centre socio-culturel du sud-Avesnois (Fourmies et de la Fagne) :