En bref ce mercredi 16 novembre 2022 dans le sud-Avesnois et en Thiérache

Dans le sud-Avesnois :

Trélon : un feu vert pour le projet de construction d’une nouvelle caserne de gendarmerie

 L’objectif de ce projet est de regrouper sous un même toit les brigades de Sains-du-nord et de Trélon ! La pose de la 1^ère pierre est espérée dans les prochaines semaines, pour une livraison 18 mois plus tard. Cette nouvelle caserne sortira de terre en lieu et place de l’ancien centre du bois, qui avait été rasé en 2018, après avoir été incendié une dizaine d’années plus tôt.

En plus du bâtiment regroupant les bureaux et les cellules, c’est le bailleur social « L’Avesnoise » qui sera chargé de construire les 14 maisons individuelles des militaires (en brique et en bois), pour un coût estimé à plus de 3 millions d’euros. Quant à l’actuelle caserne, elle ne sera pas rasée. Cette propriété de Partenord sera rénovée et remise en location pour les particuliers.

Féron : la fin des travaux de construction d’une nouvelle fromagerie pour la ferme du Pont-de-Sains

Le seul et unique fabriquant de Maroilles bio se trouvait à l’étroit dans ses anciens locaux. En lieu et place de l’ancienne étable du château de Talleyrand, c’est donc une nouvelle fromagerie de 1200m2 qui vient d’être livrée. En plus des ateliers de production et d'affinage, on y trouve sur place un couloir de visite pour les touristes et un atelier de fabrication de flamiches. L’objectif est de produire chaque année jusqu’à 44 tonnes de Maroilles, contre 32 aujourd’hui. Les 12 tonnes de maroilles supplémentaires pourraient être pasteurisées pour répondre aux besoins de la restauration collective.

Le montant total du projet de rénovation/construction de la ferme du Pont-de-Sains s’élève à plus de 3,5 millions d’euros, avec 1 million d’euros de subventions. La ferme du Pont de Sains prévoit de dépasser la barre annuelle des 100 000 flamiches fabriquées sur place, contre en moyenne 80 000 aujourd’hui. Cette future nouvelle fromagerie comptera au total une quarantaine de salariés, dont 35 en situation de handicap. 

Sud-Avesnois : la dissolution du syndicat mixte d’incinération de l’arrondissement d’Avesnes remise à plus tard

Hier soir, la délibération proposant la dissolution du SMIAA (le syndicat mixte d’incinération de l’arrondissement d’Avesnes) a été retirée de l´ordre du jour du conseil communautaire du sud-Avesnois. Il s'agissait pourtant de la 1ère étape obligatoire, pour pouvoir ensuite confier le traitement du tri sélectif au Syndicat Inter-Arrondissement de Valorisation et d’Élimination des Déchets (le SIAVED) à Douchy-les-Mines dans le Valenciennois, au détriment du groupe Flamme et de sa filiale le centre de recyclage des vallées à Hautmont.

Jean-François Baudry, le maire de Féron (qui n'était pas présent, mais qui avait adressé un courrier à tous les élus) et Joelle Bouttefeux (l’ancienne maire d’Anor et ex-députée suppléante de Christophe Di Pompéo), ont dénoncé un manque d’information, du flou dans les chiffres annoncés et la sensation « d’un passage en force ». Certains élus nous ont même évoqué des « pressions politiques inacceptables » pour les pousser à choisir le SIAVED. De son côté Pascal Cobut, l’ex DGS du sud-Avesnois et actuel adjoint au maire de Wignehies, a estimé qu'il était « nécessaire de se rapprocher d’un cabinet juridique pour éviter de prendre des mauvaises décisions et de se retrouver demain devant les tribunaux ».

Refusant d’être traité de « menteur » et pour ne pas enflammer davantage ce débat houleux, Mickaël Hiraux, a finalement décidé de reporter la délibération proposant la dissolution du SMIAA, rappelant « que pour le sud-Avesnois, il n’y avait aucune urgence à adhérer au SIAVED, étant en contrat avec le groupe Flamme pour le traitement des déchets, via le centre de recyclage des vallées à Hautmont, jusqu’au 31 décembre 2023 ». La CCSA gère la collecte des déchets en régie...

En Thiérache :

Hirson : l’inquiétude des salariés de chez Quick Multi-Services

Ils ont manifesté hier pour dénoncer une situation préoccupante et des difficultés financières qui s’accumulent depuis la Covid et le projet avorté de création d’une recyclerie intercommunale. Créée il y a 33 ans, cette association emploie à ce jour 29 personnes, dont plusieurs salariés en réinsertion. Elle serait aujourd’hui « à deux doigts d’une cessation de paiement », d’après Ingrid Desson, la directrice des ressources humaines, qui dans un entretien accordé à nos confrères de l’Union, estime que sa structure « peut encore tenir deux mois », avant « de mettre la clé sous la porte » si les dettes continuent à s’accumuler et « si aucune solution n’est trouvée rapidement ».

Quant à Hervé Souply, le Président du Quick Multi-Services, il a affirmé « vouloir se battre pour la survie de la structure » et pour faire en sorte « que personne ne se retrouve sur le carreau »…

Guise : un projet de construction d’une nouvelle caserne pour les sapeurs-pompiers

L’actuel centre de secours est jugé vétuste. Il ne répond plus aux normes actuelles, son emplacement n’est pas idéal et surtout, il se trouve en zone inondable. Un nouveau terrain a donc été trouvé, en sortie de Guise, rue du Docteur-Deviller. C’est une parcelle communale, situé dans le prolongement du Restaurant McDonald’s. Signalons que l’actuel centre d’incendie et de secours de Guise compte à ce jour 49 sapeurs-pompiers, qui effectuent en moyenne 1000 interventions par an, dont près de 90 incendies et 70 accidents.

Par Paul Schuler