Fourmies : un projet d’extension, de modernisation et de rénovation thermique de l’hôpital, dans le cadre d’une coopération hospitalière avec la polyclinique de Wignehies

11 octobre 2022 à 15h49 par La rédaction

CANAL FM

L’Etat a décidé de sortir le chéquier (on nous évoque la somme de 20 millions d’euros) pour rénover, agrandir et pérenniser toutes les spécialités de l’hôpital de Fourmies, via une restructuration de son offre, dans le cadre d'une coopération avec la polyclinique de Wignehies. Concrètement, les salariés des deux structures garderont leurs statuts et leurs avantages, mais ils vont devoir apprendre à travailler ensemble, à travers « une coopération hospitalière publique-privée », qui a déjà fait ses preuves à Le Cateau.

Si la polyclinique ne fermera pas ses portes à Wignehies, en gardant sur place une large palette de ses services, c’est toute l’activité chirurgicale qui va déménager à moyens termes sur Fourmies, dans le cadre d’un projet d'agrandissement de l'hôpital. Cela se traduira par « une adaptation du bloc opératoire actuel et du plateau de chirurgie ambulatoire de Fourmies », dont la gestion sera confiée à la polyclinique de Wignehies.

Cette coopération n’a qu’un seul objectif : « proposer de nouvelles spécialités complémentaires », pour faire de Fourmies « la tête de réseau du Pôle santé de la grande Thiérache ». Les hôpitaux d’Hirson, de Vervins et du Nouvion seront ainsi rattachés à l’hôpital de Fourmies et à la clinique de Wignehies, pour offrir une offre de soin plus complète et de meilleure qualité, tout en confortant le service des urgences et la maternité de Fourmies.

La création d’un Pôle santé à l’échelle de la grande Thiérache

C’est donc une nouvelle plateforme qui sera créée autour de l’hôpital de Fourmies et de la polyclinique de Wignehies, associés aux hôpitaux d’Hirson, Le Nouvion, Vervins et Chimay-Charleroi. L’idée est de proposer un projet médical commun, avec à la clé des investissements conséquents pour rénover et moderniser les 4 centres hospitaliers publics français. Des spécialistes et des chirurgiens sont d’ores et déjà activement recherchés. Les capacités financières de ces hôpitaux seront aussi rétablies, avec une reprise de la dette par l’Etat.

Par Paul Schuler