Fourmies : une rénovation-extension de l’hôpital pour pérenniser la maternité et les urgences

Mardi dernier, Frédéric Pétrisot, le porte-parole de la CGT Santé à l’hôpital de Fourmies, a exprimé des inquiétudes, après la publication d’un rapport de l’académie de médecine, préconisant la fermeture de la maternité, tout en dénonçant en même temps « un statu quo » concernant le projet de collaboration hospitalière publique-privée avec la polyclinique de Wignehies.

De son côté, Mickaël Hiraux, le président du conseil de surveillance de l’hôpital, s'est montré rassurant, en présentant jeudi au député Benjamin Saint-Huile le projet de rénovation-extension de l'hôpital, qui permettra de pérenniser la maternité et les différentes spécialités de l’hôpital, avec la construction du pôle chirurgical de la polyclinique de Wignehies, dans le prolongement de l’établissement fourmisien. Au-delà de cette extension, c’est une réhabilitation intégrale de l’hôpital qui sera entreprise pour un coût estimé à 25 000 000 €, avec un financement de l’Etat accordé dans le cadre du Ségur et du Pacte 2 pour la Sambre-Avesnois-Thiérache.

Au-delà d’une complémentarité évidente entre les deux établissements, l’objectif affiché par les autorités locales et médicales, c’est de pouvoir garantir des soins de qualité, avec les meilleurs spécialistes, 24h sur 24 et 7 jours sur 7, tout en confortant les services des urgences et de la maternité Fourmisienne. Concrètement, les salariés des deux structures garderont leurs statuts et leurs avantages, mais ils vont devoir apprendre à travailler ensemble, sous un même toit, à travers un dispositif qui a déjà fait ses preuves à Le Cateau par exemple. Pour Mickaël Hiraux, « c’est une alliance indispensable », la seule capable « de pouvoir offrir un service de soin de proximité et de qualité, tout en étant attractif, pour attirer de nouveaux spécialistes ».

>> Mickaël Hiraux, le Président du Conseil de surveillance de l’hôpital de Fourmies :

>> Stéphane Filipovitch, le directeur du centre hospitalier de Fourmies :

Par Paul Schuler