Maubeuge - Le Centre Hospitalier et le Pass Sanitaire : premier bilan

Un premier bilan sur l’instauration du pass sanitaire au sein du Centre Hospitalier de Maubeuge, des Ehpad, ou encore du Centre Hospitalier de Jeumont et Felleries-Liessies. Selon la Direction, globalement, les contrôles se passent relativement bien, avec pour les opérations programmées de longues dates de la souplesse aux entrées : « quelques tensions ont eu lieu, mais c’est très rare » explique-t-on. Un pass qui n’est pas demandé aux urgences.

Dans les Ehpad, le pass semble même rassurer les familles selon la Direction.

Si les nouvelles directives gouvernementales auront un coût, aucun agent de sécurité supplémentaire n’a été recruté à Maubeuge depuis un mois : les smartphones nécessaires aux contrôles, étaient déjà en place. A Felleries-Liessies, ce sont des étudiants qui ont été recrutés en renfort.

En Maternité, les femmes enceintes n’ont pas besoin de présenter de pass, que ce soit pour l’accouchement, les consultations : le pass sera demandé aux accompagnants pour les échographies et les hospitalisations. Pour les césariennes programmées, un test PCR est demandé à la maman ainsi qu’à l’accompagnant souhaitant assister à l’opération.

Le message est clair pour les responsables de ces établissements : il ne faut pas renoncer aux soins, bien au contraire.

En ce qui concerne la vaccination du personnel : 80% du personnel de Maubeuge a reçu au moins une dose. Une minorité selon la Direction reste hostile à l’injection du vaccin : « elles seront suspendues » si elles ne souhaitent pas être vaccinées avant la date limite du 15 septembre. A Felleries-Liessies, sur les 450 agents, il reste une douzaine à solliciter : « certains avait la phobie de la vaccination ».

D’une manière générale, les hopitaux du secteur optent pour de la pédagogie autour de ce vaccin à ARN Messager : « Un questionnaire a déjà été envoyé et un passage dans les services a eu lieu pour répondre aux interrogations ».

Les hospitalisations liées à la Covid-19 sont moins nombreuses qu’au pic de la troisième vague. Aujourd’hui, 3 patients sont hospitalisés et 3 autres sont en réanimation.

À noter qu’une jeune infirmière diplômée est partie ce vendredi après-midi direction la Martinique pour renforcer les équipes sur place, qui font face à un nombre d’hospitalisations jamais vus dans l’hexagone depuis mars 2020.

<<< Éric Girardier, Directeur du CHSA et Romain Dewilde, chef adjoint des urgences :