Visite du musée néo-zélandais à Le Quesnoy, à l'heure de son inauguration
13 octobre 2023 à 10h35 par La rédaction
Beaucoup d’émotion mercredi lors de l’inauguration du musée néo-zélandais de la libération Te Arawhata à Le Quesnoy. L’ancienne gendarmerie est devenue un lieu de mémoire. Il rend hommage aux soldats kiwis qui ont libéré la ville fortifiée à l’aube du 4 novembre 1918, leur dernière bataille au crépuscule de la seconde guerre mondiale.
Ce musée est aussi le témoin de 105 ans d’une amitié forte et profonde entre Le Quesnoy et les néo-zélandais, entre la France et la Nouvelle-Zélande. La rénovation de la grande demeure de la rue Achille Carlier et la création du musée sont financées par les néo-zélandais eux-mêmes : 200 donateurs, 15 millions de dollars néo-zélandais à récolter (soit 8.4 millions d’euros). Aujourd’hui, 81 % des fonds nécessaires ont été rassemblés (soit 3.4 millions d’euros).
Parmi les nombreux invités mercredi, des descendants de combattants, des élus et représentants militaires mais aussi Sir Timothy Laurence, gendre d’Elisabeth II, époux de la Princesse Anne, sœur du Roi Charles III. Car les soldats néo-zélandais ont combattu aux côtés des alliés britanniques, leur pays étant, en 1918, sous la souveraineté britannique. Sir Timothy Laurence, traduit par Thomas Auger :
Sir Timothy Laurence (à G.)
« Ce musée offre aux néo-zélandais, un endroit important où se retrouver en Europe. Récit du fait d’armes : lieutenant-général Jerry Materparae, Chef de l’armée, Chef des forces de défense en Nouvelle-Zélande, puis Gouverneur général de la Nouvelle-Zélande et Haut-commissaire auprès du Royaume-Uni, son discours ici traduit :
Marie-Sophie Lesne et lieutenant-général Jerry Materparae
Célia Caughey, Présidente du Comité de conception et d’engagement pour le trust néo-zélandais du musée mémorial de Le Quesnoy
Célia Caughey
Pour le maire de Le Quesnoy, Marie-Sophie Lesne, le musée donnera un éclairage international à la Petite cité de caractère.
Le musée Te Arawhata est ouvert depuis ce jeudi. A l’intérieur, il conjugue patrimoine, mémoire et modernité avec une scénographie signée Wéta Workshop, société qui a produit les effets spéciaux du célèbre Seigneur des Anneaux, avec aussi la musique composée spécialement pour le musée par l’Orchestre Symphonique de Nouvelle-Zélande. Visite sonore avec Thomas Auger, chef de projet pour le musée néo-zélandais de la libération au Quesnoy :
Murs de mots d'amitié
Salon équipé d'écrans interactifs
La pierre verte, symbole de communion des peuples et des territoires
100 000 soldats néo-zélandais ont combattu pendant la Première guerre mondiale, 12 000 y ont péri dont 196 à Le Quesnoy. « Ce musée c’est un refuge », dira dans un discours poignant, Felicity Wilson, petite-nièce de Richard Izard, l’un des plus gros donateurs et arrière-petite nièce du soldat Gladstone Wilson :
Felicity Wilson (assise à G.)
Caroline Bilkey, Ambassadrice de Nouvelle-Zélande pour la France, Monaco et le Portugal, et représentante permanente à l'OCDE
Caroline Bilkey
Delphine Hernu