Santé : "ensemble pour faire reculer le désert médical"
11 octobre 2024 à 12h00 par Delphine Hernu
La Communauté Professionnelle Territoriale de Santé de Sambre Avesnois est née, après 2 années de gestation et elle compte déjà une centaine de soignants libéraux et hospitaliers. Ils ont décidé de travailler ensemble, en réseau sur un territoire de 40 communes qui va d’Aulnoye-Aymeries à Etrœungt en passant par Maroilles où a été signée mardi soir, une convention avec l’Agence Régionale de Santé et la Caisse Primaire d’Assurance Maladie.
Fédérer les soignants pour faire reculer le désert médical, accélérer la prise en charge du patient, le diagnostic, voilà quelques-uns des objectifs de la nouvelle CPTS.
Ecoutez son président, Simon Rivart, pharmacien à Aulnoye-Aymeries :
Denis Gaudry a intégré la nouvelle CTPS. Il est infirmier avesnellois, il exerce sur le secteur d’Avesnes-sur-Helpe depuis 40 ans. “Il manque de cardiologue, de pédiatre, de dermatologue” dit-il, la création de la CPTS de Sambre Avesnois, “c’est essentiel ”, autant que la coopération et l’innovation.
Ecoutez Denis Gauchy :
La Communauté Professionnelle territoriale de Santé de Sambre Avesnois a le soutien financier de l’ARS et de la CPAM : plus de 200 000 euros d’aide, en ingénierie, coordination et sur les actions collectives, coordonnées, préventives ou actions d’urgence qui seront développées.
« Bravo pour votre abnégation, votre pugnacité », a déclaré Ghislaine Liekens, directrice de la Caisse primaire d’assurance maladie du Hainaut, « votre projet est original sur la méthode de travail, il est sur plusieurs EPCI, sur un territoire compliqué, […] un projet très finement posé, travaillé ».
« Félicitations ! » a déclaré Olivier Rovere, directeur adjoint à la délégation du Nord de l’Agence Régionale de Santé, rappelant que « les 40 communes sont sous dotées ou très sous dotées » en personnel médical ; « c’est un territoire de 46 000 habitants où la moitié des médecins a plus de 60 ans », « ensemble, vous saurez répondre aux besoins de la population ».
Ecoutez l’interview de Ghislaine Liekens et Olivier Rovere :