La création d'un Data Center sur le site de la Salmagne ? (1/2)

Publié : 13 mars 2025 à 12h44 par Thibaut Paquit

Data Center
Crédit : https://www.solutions-numeriques.com/france-et-allemagne-annoncent-un-projet-de-stockage-de-donnees/

Les premières informations sont tombées hier. On devrait en savoir plus d'ici six à huit semaines.

On retiendra peut-être cette date du 12 mars 2025. L'agglomération Maubeuge Val de Sambre a présenté le projet de création d'un Data Center sur le site de la Salmagne entre Élesmes et Vieux-Reng

La société anglaise Venturi Renewable Energy Limited collabore avec un client capable d’accueillir un Data Center Campus Digital. C’est comme cela qu’a été présenté le projet ce mercredi à l’occasion d’un conseil mouvementé. Pour l'heure, peu d'information sur ce qui pourrait s'installer sur le site de la Salmagne : "C'est une chance unique pour le territoire. Je ne peux pas en dire plus, compte tenu de l'accord de confidentialité que nous allons signer ensemble. Une Data Center de grande taille, sur un terrain comme le site de la Salmagne, c'est ce qui pourrait correspondre aux besoins de l'investisseur" présente Bernard Baudoux. 

Le débat est lancé. Les élus ne sont pas contre l'idée d'une telle installation "pour 1 000 emplois oui, mais certainement pas pour 100. Il faut un investisseur sérieux". Bernard Baudoux acquiesce et va dans le sens de l'assemblée. Mais comment refroidir une telle installation ? "Par air" présente des inconvénients selon Alain Bouillez. "Les 83 hectares seront-ils vraiment utilisés ? J'en doute" poursuit Jean-Pierre Rombeaut. Le Maire de Vieux-Reng Jean-Pierre Manfroy réclame lui les résultats des études avant que tout soit mis en ordre de marche, "En France, tout cela est très réglementé" explique Bernard Baudoux.

"Il faut donner une chance au projet" poursuit Arnaud Decagny : "Ne pas avancer dessus, ce serait criminel" crit même Bernard Baudoux à notre micro. A savoir que l'agglomération du Val de Sambre n'est pas le seul territoire a être candidat pour accueillir une telle installation. La balle est dans le camp du territoire, si l'on en croît Bernard Baudoux : "L'électricité qui serait acheminé, c'est RTE qui s'en charge. Et les calendriers concordent !"

L’investisseur a six à huit semaines pour plancher sur le dossier et aura six mois ensuite pour dire si son projet est faisable ou non et dans quelle proportion : "Oui, ils sont séduits" conclut Bernard Baudoux.

Au bout de près de deux heures de débat, les élus votent massivement pour cet accord de confidentialité : 60 élus pour, 10 ont voté contre et 6 abstentions.

Bernard Baudoux